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Date de mise à jour: 2013/06/20
Condensé de la question
un homme a quitté l’islam et adhéré au christianisme sans le faire savoir, il s’est marié. Etant donné qu’en principe le mariage d’une femme musulmane avec un musulman est interdit, que faut – il faire du point de vue islamique pour sortir de cette situation ? Quels sont les droits qui s’appliquent sur le mari ? Quelle sera la situation de l’enfant ?
Question
Un homme a quitté l’islam en 1386 et adhéré au christianisme. En 1388, sans le faire savoir, il entreprend de se marier. En 1389, le couple a eu un enfant et 1390, l’épouse se rend compte que son mari fréquente l’église et qu’il a adhéré au christianisme depuis 1386. Etant donné qu’en islam le mariage d’une musulmane avec un homme non musulman est interdit et illicite, peut-on considérer ce mariage comme valable ? Quelle solution pour s’en sortir existe-t-il pour l’épouse du point de vue islamique et juridique ? Quels sont les droits qui reviennent à l’épouse ? Qu’en est t-il des présents et des pensions qu’elle perçoit ? Quelle est la situation de l’enfant ?
Résumé de la réponse
1 – Son mariage est nul, et si elle présente un témoin au tribunal, celui-ci prononcera la sentence.
2 – « Une dot semblable revient à l’épouse et elle doit réclamer ses droits dans une procédure judiciaire.
3 – L’épouse n’a pas droit à la pension, quant à la pension qu’elle a perçu jusqu’ici, en supposant qu’elle n’était pas au courant du fait que son mari n’était pas un musulman, cela est permis et n’y a pas de problème.
4 – Leur enfant est un enfant légal, légitime et il a le droit de chasteté pour sa mère et sa mère a le droit de réclamer  du père la pension pour l’enfant.
Les réponses recueillies des bureaux des guides religieux à propos de la question se présentent comme suit :[1]
L’Ayatollah Khamenei
Le mariage est nul et la femme doit éviter de se livrer à l’homme, réclamer son droit par la procédure légale et l’enfant qui est né de ce couple est un enfant légitime et musulman.
L’Ayatollah Makarim Shirazi :
1 – Le mariage est nul et si elle présente un témoin au tribunal, le tribunal prononcera une seule sentence.
2 – La femme a le droit d’exiger une dot semblable.
3 – En supposant qu’elle n’était pas au courant, la pension qu’elle a perçu jusqu’ici est licite.
4 – Leur enfant est un enfant légitime.
L’Ayatollah Sistani
Le mariage est nul et la femme doit se séparer de lui. Elle aura droit à un semblable de dot, mais elle n’aura pas droit à la pension. L’enfant est légal et appartient à la femme qui a le droit de chasteté sur lui. De même, la femme a le droit de réclamer du père une pension pour l’enfant.
 

[1] - Les réponses recueillies des bureaux des Ayatollah  Khamenei, Sistani, Makarim Shirazi à travers le site islamquest.
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