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La pomme compte parmi les fruits qui ont des propriétés médicinales. Les médecins de la médecine traditionnelle et moderne en ont parlé beaucoup et ont écrit beaucoup sur ce sujet. A cela s’ajoute, les hadiths relatés des Infaillibles qui, eux-aussi, mirent en exergue les propriétés et les utilités de la pomme. A ce propos, le prophète (que Dieu le bénisse, lui et les siens) dit : « Manger la pomme lorsque vous êtes à jeun, elle nettoie l’estomac ». 1[1] Un hadit est relaté, également, de l’Imam Ali (béni soit-il), qui dit : « Mangez la pomme, car elle nettoie l’estomac ». Ce hadith est mentionné, dans Makarim Al Akhlaq, Bihâr ul-Anwar, et Mustadrak d’Al-Nuri. S’agissant des propriétés de la pomme, l’Imam Sadiq (béni soit-il), dit : « Si les gens savaient quelles propriétés contiennent la pomme, ils ne prenaient d’autre remède que la pomme pour guérir leurs malades ». 2 [2] Ces hadiths montrent bien les propriétés médicinales et les utilités indéniables de la pomme. Ce qui a suscité, paraît-il, votre étonnement, est de savoir si un tel fruit existait du temps du prophète de l’islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et des Imams infaillibles (- bénis soient-ils, en Arabie. Il est à noter que la pomme est un fruit vieux comme le monde. L’Arabie fait partie, c’est vrai, des régions arides, mais, l’on ne peut pas partir de cette idée pour en conclure que les populations arabes n’avaient jamais vu la pomme, dans leur vie. En Arabie Saoudite, il y a des régions agricoles ayant un climat agréable, des régions où sont cultivés divers fruits dont la pomme. D’ailleurs, ce sont, peut-être, les gens venus d’autres régions qui avaient interrogé le noble prophète sur ce sujet. Dans les livres de hadith, nous rencontrons de nombreux hadiths où le nom de la pomme est mentionné. A titre d’exemple, dans le livre « Al-Kafi » qui remonte à plus de 1000 ans, un chapitre, est consacré à la pomme et plus de 10 hadiths sur la pomme s’y trouvent. 3[3]
[1] Majlissi, Mohammad Baqer, Bihar al-Anwar, t.63, P.177, l’institut Al-Wafa, Beyrouth, 1404 de l’hégire lunaire, Nouri, Mirza Hussein, Mustadrak al-Wasa’el, t. 16, p.397, l’Institut Ale al-Bayt, Qom, 1408 de l’hégire lunaire.
[2] Kolayni, Mohammad Ibn Yaqoub, Kafi, t.6, p.356, Dar ul-Kutub al-Islamiya, Téhéran, 1986.
[3] Idem, p.355.