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Date de mise à jour: 2008/11/02
Condensé de la question
Dans quelle mesure, la preuve du caractère révélateur des termes et des compositions du noble Coran ou du caractère révélateur de l'ordre des sourates et des verstes, joue un rôle dans l'obligation de se référer au noble coran pour obtenir les prescriptions religieuses?
Question
Dans quelle mesure, la preuve du caractère révélateur des termes et des compositions du noble Coran ou du caractère révélateur de l'ordre des sourates et des verstes, joue un rôle dans l'obligation de se référer au noble coran pour obtenir les prescriptions religieuses?
Résumé de la réponse

En réponse à cette question il faut dire qu'en principe l'ordre des sourates, ne joue pas un rôle dans l'effort d'interprétation personnelle de la loi islamique à partir des textes du Coran et de la Sunna (Ijtihad) et il n'existe aucun cas pour pouvoir comprendre un point de la jurisprudence religieuse (Fiqh) et d'en tirer conséquence à partir de l'ordre des sourates. De même, l'ordre des versets qui n'ont pas de lien sémantique, n'intervient pas dans l'Ijtihad du jurisconsulte musulman (Faqih). C'est la raison pour laquelle le Faqih n'a pas de prouver ces deux notions comme base de ses propos et discours.[1] Ce qui est indispensable pour le Faqih, c'est de prouver que le contenu du noble Coran, ses termes et la composition de ses termes qui construit les versets et l'ensemble des versets liés les uns aux autres, sont divins et révélateurs.[2] Et l'on peut prouver ceci, par le biais du caractère miraculeux de l'éloquence du noble Coran, car l'éloquence, ne se résume pas au terme. Les termes et la signification sont tous deux efficaces dans l'éloquence. En règle générale, l'éloquence sans un contenu correct et l'ordre sémantique ainsi que le lien spirituel du discours, n'a pas de signification. Par ailleurs, dans l'optique du juriste-théologien (Mujtahid) l'éventualité d'un cas dans le noble Coran dont la distinction et le déplacement déformerait une partie de la signification et de la sémantique, (à titre d'exemple, l'analogie ou la symétrie de l'ordre qui signifie quelque chose de particulier et qui soit déformée en raison du déplacement des versets)  n'existe pas. Car à juste raison le noble Coran est préservé de toute falsification. Quoiqu'il en soit, si le Faqih donne cette éventualité qu'un verset a été écourté ou allongé, ou déplacé et que ce changement à influencé la signification, il ne pourra plus affirmer être lié à l'apparence. Car, ce type d'éventualité remettrait en question le caractère argumentaire de l'apparence du noble Coran. C'est la raison pour laquelle, la raison rejette cette éventualité que les termes coraniques ou leur composition (qui constituent les versets) ou un ensemble de versets qui ont un ordre unique et lié, soit falsifié et soit d'une personne autre que Dieu tout puissant. Ainsi, pour prouver la révélation du noble Coran, on peut se référer à la raison, même si cela entraîne le fait que ce principe soit annexe aux annexes des autres principes sur la préservation du noble Coran de toute falsification. Par conséquent, accepter l'éventualité que les termes et les compositions voire l'ordre du Coran ne vient pas de la part de Dieu, enlève au Coran son caractère argumentaire. Une des raisons pour lesquelles, les partisans de la tradition pure (Akhbâriyyûn) ne reconnaissent pas aux apparences du noble Coran, un caractère argumentaire, est peut-être, leur croyance à une sorte de déformation ou de déplacement dans le Livre saint. Ceci dit, ce qu'ils ont fait n'était non seulement pas la défense de la religion, mais encore cela signifie un retrait de leur part. Leur grande erreur résidait dans le fait qu'ils pensaient que s'ils mettaient de côté le noble Coran, ils pourraient préserver la religion. Mais en réalité, ils ont remis en question la plus grande preuve de la religion et par conséquent, toute la religion.[3]

Pour plus d'informations: cf " Les principes du langage de l'Ijtihad" de Mehdi Hadavi Tehrani.



[1] Cela ne signifie pas que l'on ne saurait prouver que le Coran ait été assemblé à l'époque du vénéré prophète de l'Islam, mais cela veut dire que cette notion ne joue pas de rôle dans la mission du Faqih et elel ne fait pas partie des principes de langage de l'Ijtihad. De même, de nombreux Oulémas chiites estiment que les preuves historiques montrent que le Coran a été élaboré à l'époque du vénéré prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants). En outre si l'on arrivait à trouver des remarques dans l'ordre des sourates et des versets entraînant un changement dans ceux-ci, ces remarques se perdraient (comme le lien des chiffres entre les sourates et les versets ou trouver dans l'ensemble du noble Coran un lien particulier; pour prouver cela, on n'a pas besoin de preuves historiques, puisque la raison montre que cet ordre dans le Coran a été prévu par Dieu tout puissant).

[2] Il existe une divergence de vue sur l'influence du caractère révélateur des versets liés les uns aux autres.

[3] Les principes du langage de l'Ijtihad", Mehdi Hadavi Tehrani : p.56,57; éd. Institut culturel "Khaneh Kherad" Qom, 1ère édition, 1998.

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