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Date de mise à jour: 2008/04/21
Condensé de la question
Le débat sur le concept de Velayat-e Faghig remonte à quand ?
Question
Le débat sur le concept de Velayat-e Faghig remonte à quand ?
Résumé de la réponse

Il y a ceux qui prétendent que la question de Velayat-e Faghih, signifiant la gestion et de la gouvernance d'une société islamique, par celui a atteint le rang d'Ijtihad, est que chose de nouveau. Ils estiment que ce débat ne remonte qu'à moins de deux siècles. Ce, alors que dans la culture chiite, cette question est indiscutable et la gestion de la société en l'absence du Législateur saint est, sans aucun doute, du ressort des Faghih( Jurisconsultes), justes. Le défunt check Mufid, l'un des grands faghihs des 4è et 5è siècles a évoqué cette question. Et ses paroles précieuses restent, toujours, valables et pertinentes, de nos jours.

Réponse détaillée

Il y a ceux qui prétendent que la question de Velayat-e Faghih, signifiant la gestion et de la gouvernance d'une société islamique, par celui a atteint le rang d'Ijtihad, est que chose de nouveau. Ils estiment que ce débat ne remonte qu'à moins de deux siècles. Ces derniers prétendent que aucun des Faghis( jurisconsultes religieux), chiites ou sunnites, n'a dit que le Faghih a, outre son droit à émettre de Fatwa( décret religieux), et des sentences, le droit, également, à gérer et à gouverner le ou les pays islamiques ou tous les pays du monde. Toujours, selon ces derniers, ce débat a été évoqué, pour la première fois, il y a moins de deux siècles, par Mollah Ahmad Naraghi, alias Fazel Kashani, contemporain de Fathali Chah, monarque qadjar. Ils prétendent qu'il s'agissait d'une initiative du défunt Naraghi pour soutenir et appuyer le monarque qadjar de l'époque.1[1]

Ceci étant, si le défunt Naraghi avait l'intention d'approuver et de soutenir le monarque de son époque, il aurait dû plutôt employer la méthode de ses prédécesseurs qui employaient des expressions telles que " le sultan est l'ombre de Dieu" 2[2]pour suggérer, ainsi, qu'il était du devoir religieux et divin de toute personne de lui obéir, 3[3] et non pas de présenter le Faghig comme le souverain et le gouvernant, ce qui ne pourrait être, nullement, confirmé par le Chah.

Si on dit qu'il voulait prouver, en premier lieu, ce rang du Faghih et lui donner, ensuite, un aspect religieux, en confirmant en sa qualité de Faghi, le chah, nous y apporterons comme réponse : " A quoi ça sert cette allusion indirecte. Pourquoi, il n'a pas présenté, directement, le chah, comme l'ombre de Dieu et n'a pas dit qu'il était une obligation religieuse de lui obéir ? Et on avance des allégations comme quoi il aurait été tenté par le pouvoir et il aurait attribuer cette légende à l'islam pour satisfaire sa passion débridée, il faut avouer et reconnaître que la vie de ce grand Faghih, enseignant de la morale et poète mystique, est dépouillé des toutes ces accusations et de ces analystes simplistes, et ces attributs plutôt à ses détracteurs.

Abstraction faite ce récit qui est, à vrai dire, celui d'un chagrin que d'une recherche scientifique, si nous passons en revue l'histoire et l'antécédent de la pensée islamique dans ce domaine, nous nous rendons compte qu'en période de l'occultation de l'Imam infaillible, il revient, certainement, aux Faghihs justes de prendre en main la gestion et le contrôle de la société et c'est quelque chose d'indéniable et d'irréfutable. Or, au lieu d'engager d'un débat sur ce sujet, ils effectué plutôt des recherches et des études sur ses acquis et ses moyens.

Le défunt check Mufid ( 333 ou 338-413 de l'hégire), est l'un des grands faghihs( dignitaires, jurisconsultes), de l'histoire chiite aux 4è et 5è siècles de l'hégire. Toutes les paroles de ce grand faghih du monde de l'islam portent sur l'acception et la confirmation du principe de Velayat-e Faghih, principe selon lequel il incombe aux faghihs de prendre les rênes des affaires de la société en période de l'occultation des imams immaculés (bénis soient-ils). Ces paroles et ces phrases précieuses continuent de briller, depuis plus de 1000 ans, mais il y a ceux qui ne veulent ou ne peuvent en voir la lumière. 4[4]

Sont nombreux les oulémas qui sont succédé au Cheick Mufid et ont évoqué, après lui le concept de Velayat-e Faghih et ses prérogatives. Parmi eux, on peut citer : Cheick Abou Salah Halabi(m. 447 ), Ibn Idriss Hilli (m. 598), Mohaghegh Hilli (m. 676), Ahmad Moghaddas Ardabili( 990), Javad Ibn Mohammad Hoseini Ameli (m. 1226), Mollah Ahmad Naraghi(m. 1245), Mir Fatah Abd ol-Fatah ben Hosseini Maraghi (m. 1274), Cheik Mohammad Hassan Najafi, Saheb Javaher (m. 1266), Cheick Morteza Ansari (m. 1281), Haje Agha Réza Hamadani (m. 1322), Seyyed Mohammad Bahr ol-Olum ( m. 1326 de l’hégire), l'Ayatollah Boroujerdi(m. 1382), l'Ayatollah Cheik Mortéza Haéri (m. 1362 de l'hégire solaire) et l'imam Khomeiny( que sa demeure soit au paradis), ( m.1368 de l’hégire solaire).

Pour plus d'informations :

Mahdi Hadavi Tehrani, " Velahyat et religiosité", Institut culturel de Khaneh Kherad.



[1]  R.F : Mahdi Haéri Yazdi, " Sagesse et Etat" p. 178.

[2] R.F: Majlessi, Baharol Anvar, t. 72, p. 354. L'imam Khomeiny a relaté cette question confirmant le Vali-e Faghih ou l'imam infaillible (béni soit-il).

[3] Il faut tenir compte du fait qu'on a fait deux interprétations pour cela:

A)      Celui qui se trouve à la tête de la société et de l'Etat est l'ombre de Dieu et il faut, obligatoirement et nécessairement, lui obéir, sans pour tant prendre en considération les modalités et les moyens d'accès au pouvoir du souverain. Certes, une telle interprétation correspondait, parfaitement, aux souhaits et aux goûts des sultans et des souverains.

B)       Celui qui prend le contrôle de l'Etat doit être l'ombre de Dieu. Autrement dit, il doit être doté des particularités, approuvées, par Dieu et la Charia. De ce point de vue, celui qui a des caractéristiques d'un souverain, accepté par l'Islam, prend le contrôle de l'Etat et il est du devoir religieux des gens de lui obéir. Selon la théorie de Velayat-e Faghih, le Faghih doit se distinguer par toutes ces particularités et caractéristiques.

[4]  R.F : Velayat-e Faghih et Cheikh Mufid, p. 255.

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