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Date de mise à jour: 2011/08/24
Condensé de la question
le bon comportement et la souplesse avec la femme, les enfants ne risquent-ils pas se terminer par un abus de leur part ?
Question
le fait d’être bon avec la femme, les enfants, les gens, les élèves ne risque pas les pousser à abuser. De manière générale la gentillesse et la tolérance ne sont pas des faiblesses qui peuvent faire en sorte que les gens vous manquent de respect ? Comment peut-on concilier la gentillesse avec le fait d’avoir l’air imposant et impérial ?
Résumé de la réponse

La modération et l’équilibre dans tous les domaines sont des particularités de l’islam en politique, économie, les rapports avec les autres… La plupart des gens croient que le bon comportement et la cohabitation ou la tolérance sociale est synonyme de sympathiser avec tout le monde. Comme les chrétiens qui placent leur religion comme sous le signe de l’amour à l’humanité. Ils prétendent que l’homme accompli est celui qui ne doit éprouver que l’amour ; certaines doctrines Hindous sont aussi partisanes de l’amour absolu. Mais il faut connaitre que l’amour et le bon comportement ne suffisent pas. L’amour toujours associé à la réalité et la quête de la vérité empêche les autres d’en abuser. L’islam est la religion de l’amour. Le coran présente le prophète (ç) comme « la miséricorde pour les créatures dans l’univers.[1] Le coran ordonne aussi aux croyants le bon comportement vis-à-vis des gens.[2] Ils doivent faire preuve d’indulgence s’ils sont offensés par les hommes.[3] L’amour prôné par le coran ne veut pas dire se plier aux caprices de celui qui est en face, le laisser faire ce qu’il veut librement ou vouloir que nous approuvons ses agissements. L’islam conseille d’être toujours du côté de la vérité dans tous les domaines de a vie. Dans les rapports avec la femme, les élèves, les enfants... 

Dans certains hadiths qui décrivent les qualités d’un croyant, il est écrit : « admettre la vérité venant d’un ennemi et refuser le mensonge venant d’un ami font partie des caractéristiques d’un croyant »[4] Quiconque se comporte ainsi dans ses rapports avec les autres dans la société aurait non seulement agit comme l’islam veut, mais il aurait aussi empêché les autres d’abuser. En effet, les autres ont des attentes et des aspirations qu’ils ne revendiquent en toute vérité et auxquelles il faut se soumettre, ou alors ils veulent seulement profiter de la bonne moralité des autres pour faire les mauvaises choses et chercher à faire valoir leurs désirs injustifiés ; ils ne parviendront pas à obtenir injustement ce qu’ils veulent lorsque vous les empêchez en toute vérité ; si quelqu’un veut par exemple profiter de votre bon sens pour vous manquer de respect ou manquer de respect aux autres, vous devez l’en empêcher même s’il s’agit d’une personne qui vous est très proche. Le vrai amour est même dans une telle attitude qui va dans l’intérêt de l’individu. L’excès d’amour ou de bonté sans réflexion peut se traduire par l’inimité.[5] L’imam Baqir (as) dit dans un hadith : « le pire des pères est celui qui dépasse les bornes dans l’amour et l’affection vis-à-vis de ses enfants »[6]

Toutefois cela ne doit être un prétexte pour justifier son mauvais comportement et son orgueil. Il faut être ouvert aux gens dans la mesure du possible et résoudre leurs problèmes. De manière générale, la modération ajoutée au bon comportement et la quête de la vérité sont approuvées. Nous avons des hadiths qui recommandent la gentillesse dans les rapports avec ceux qui sont sous notre responsabilité (comme le femme, les enfants).[7]

L’imam Sadjad (as) dit ceci à propos du rapport avec les plus petits : « le droit du plus petit est l’indulgence envers lui lorsqu’on lui enseigne, pardonner ses erreurs, le flatter et l’aider »[8]

Nous devons de toutes les manières observer l’équilibre. Certes il n’est pas toujours facile de maintenir le cap de la modération sans pencher vers l’exagération. Et pour souvent le trouver, il faut consulter les experts et profiter de leurs points de vue

 



[1]- Sourate Anbiya: 107

[2]- Sourate Baqarah: 83

[3]- Sourate Fourqane: 63

[4]- Behar ul anouar, Mohammad Baqir Taki Majelisi, vol 64, page 310

[5]- Mortadha Motahari, attraction et rejet d’Ali, page 10-13

[6]- Tarikh Yakoubi, Abi Yakoub ibn Ja’far ibn Ahmad Yakoubi, vol 2, page 320, Beyrouth, Daroul Sadir

[7]- Kafi Mohammad ibn Yakoub Koleiny, vol 4, page 11

[8]- Tou’af ul Oukoul, vol 1, page 270

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